Puissants tremblements de terre à Kumamoto 9 morts et plus de 860 blessés
9 personnes ont perdu la vie après qu’un puissant séisme a secoué hier soir le sud-ouest du Japon.
Le premier séisme est survenu d’une magnitude de 6,5 survenu hier à 21h26 (14h26 en France), sur l’échelle d’intensité sismique japonaise dans la ville de Mashiki (Kumamoto). Il a été suivi d'un très grand nombre de secousses secondaires dont une de magnitude 5,7 à 22h07 (15h07 en France), une autre de 6,4 peu après minuit (17 heures en France) puis encore de magnitude 4,8 ce vendredi à 1h53 (jeudi 18h53 en France), a précisé l'agence de météorologie japonaise.
Plus de cent répliques, d'autres encore attendues
Au total, «123 répliques ont été ressenties», avec un épicentre situé à une profondeur de seulement 11 km et une intensité parfois égale à celle du séisme du 11 mars 2011 (qui a provoqué un tsunami, ravageant, entre autres, la centrale nucléaire de Fukushima), a précisé Gen Aoki, sismologue de l'agence de météorologie japonaise. «Nous en attendons d'autres», a-t-il prévenu, appelant à la «vigilance». Les secousses ont atteint une magnitude maximale de 6,5 pour l'instant.
Aucune alerte au tsunami n’a été émise et aucune anomalie n’a été détectée dans les 3 centrales nucléaires de la région.
Selon NHK, Les neuf personnes décédées sont composées de trois hommes et quatre femmes âgés de 54 à 94 ans vivant à Mashiki, ainsi qu’un homme de 29 ans et une femme de 68 ans résidant dans le quartier Higashi de la ville de Kumamoto.
Des dizaines de maisons, pour la plupart vétustes et en bois, ont été totalement ou en partie détruites, poussant 44 000 habitants à trouver refuge dans des centres d'accueil où ils ont reçu du riz et de l'eau potable. Plusieurs incendies et inondations ont aussi été constatés. Une petite fille de huit mois a été sortie vivante des décombres, a rapporté la chaîne de télévision publique NHK.
L'exécutif a déclaré l'état de catastrophe naturelle et dépêché sur place près de 6 500 hommes (pompiers, policiers, soldats des forces d'autodéfense). «Il est à craindre que le bilan ne s'alourdisse», a déclaré le ministre de la Gestion des désastres, Taro Kono.
La préfecture de Kumamoto envisage en outre d'évacuer un hôpital susceptible de s'effondrer. La château de la ville, vieux de 400 ans, a été touché ; une partie du toit et des murs est endommagée.
Sources : Nautiljon, le parisien, Nipponconnection
